[RDM] Révulsion - Convulsion - Orgasme : Tout ça en même temps !
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Abyss Invité
Sujet: [RDM] Révulsion - Convulsion - Orgasme : Tout ça en même temps ! Sam 27 Oct - 20:20
La musique de l'ascenseur. Ironique, car elle écoutait il y a quelques année de cela cette chanson. Voilà ce qu'elle était devenue... Une putain de chanson écoutée en salle d'attente. Une musique qui pourtant lui avait permis d'oublier ce qu'elle endurait, ou plutôt de l'engouffrer en elle, de l'engloutir, pour ne plus y penser. Mains dans les poches, la mine sombre, elle se laissa aller à marcher alors que déjà des agents de sécurité s'engouffraient dans l'ascenseur qu'elle venait de quitter pour monter vers la scène de crime. Mission accomplie... La cible avait été elle aussi "engloutie". Puis tuée, comme on le lui avait demandé. Maintenant il lui fallait faire ce pourquoi elle avait toléré les menottes même dans l'avion. Abyss, autrefois connue sous le nom de Léna connaissait cette tour pour s'être alors allongée sur le bitume aux pieds de la tour. Voir qui s’arrêterait, intrigué de voir quelqu'un par terre. Personne. New York était une ville pressée voyez vous.
These words mean nothing... "to me". Des mots. Une boule faite de plomb roulait au fond de sa gorge et restait terrée là. Les souvenirs revenait, le gras, le froid, les odeurs, le vice, la corruption, tout ce qui avait été désagréable à ce moment précis, cet instant bien précis qu'elle n'était jamais parvenue à Lui dire. Dans cette chanson, seul les mots ne signifiait rien. Dans cette vie, tout ce souvenir ne devait rien signifier. Elle l'avait englouti, oublié... ou plutôt caché. Car il l'avait rongé, cet homme. Presque autant que Ren. La ligne bleue pulsant par nervosité au niveau de son cou le prouvait. Anxiosité, angoisse... de le retrouver. Mais elle le ferait.
Perdue au regard d'Epsway, il ne lui suffirait que de deux heures, si tout fonctionnait convenablement. Abyss avait prémédité cet acte. Passée de la tour à la rure, de la rue au métro puis du métro à un quartier bien plus sombre et déglingué que le centre bien connu de New York, Abyss laissa là son identité d'agent pour reprendre son ancienne identité : Léna. C'ets elle qui voulait se venger de lui, de cet homme. C'est elle qui voulait mettre un terme à cette sourde colère raisonnant au fond d'elle car elle n'avait pas réussi à évacuer jadis sa peine. Elle aurait du le frapper, se défendre, mais non... A la place elle avait imaginé, fantasmé ces moments et savait présent exactement de quelle façon et dans quel ordre elle les voulait. Alors, quand elle entra dans l'appartement délabré croulant sous les lettres d'injonction, elle ne pouvait qu'avoir le sourire aux lèvres.
- Hello "papa"...
Qu'est-ce qu'il la faisait vomir celui-là.
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L'épaisse chevelure noire tomba de son manteau quand elle le retira. Normal, ils étaient longs. Elle le posa sur une chaise après avoir cérémonieusement retiré les assiettes et cannettes de bières empilées dessus, puis observa la loque qui l'observait, hébété. totalement saoul. "Chut Ren... calme toi sale enfoiré, c'est mon moment". Songea-t-elle alors que ses yeux tremblaient, luttant pour ne pas laisser son ancien compagnon de route prendre le dessus et lui voler SON moment. C'était à elle de faire cette fois; Cette unique fois. Contrairement à lui, elle n'en avait pas à l'encontre du monde entier : elle en avait contre un seul homme. Et cet homme, Ren ne l'aurait pas. Elle ne voulait pas savoir pourquoi Ren voulait sa proie. Surement parce qu' "Elle" le voulait, mais non "Lui" ne l'aurait pas.
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Ce moment tant désiré était arrivé. La lutte, elle la remporta. Après tout c'était Elle l'esprit Premier de ce corps. L'homme la toisa, puis la déshabilla du regard sans la moindre gène. Elle se redressa, un sourire tendre sur les lèvres. Il n'avait pas changé.. Et saoul qu'il était, il ne comprenait pas le danger. S'avançant en évitant les débris et les ordures, elle retira les gants qui protégeaient ses mains des esprits pollués et embrumés parsemant se monde. Tout le monde n'entraient pas comme ça dans sa tête voyez-vous. Elle savait ce qu'il voulait, elle voyait ses doutes, puis l'infime crainte qui naquit en lui. - T'étais passé où toi ? Et tu reviens comme ça ? T'es allé te faire mettre et tu reviens pour quoi au juste ? - Chut... Murmura-t-elle en lui empoignant le menton et lui faisant relever la tête pour qu'il arrête de boire et la regarde dans les yeux quand il lui parlait. Non, il ne se rendait pas compte du danger. Et Ren lui continuait de se débattre, lui envoyant pulsion après pulsion les envies qui étaient les siennes pour faire taire ce porc. Léna soupira en ressentant ces envies mais elle était capable de cerner lesquelles étaient sa propriété à présent. Et lorsqu'une lueur de peur monta dans le regard de cet homme, elle sourit un peu plus. Briser les gens physiquement ne l'intéressait pas. Chaos faisait ça... Pour Abyss, c'était peut-être pire.
Peut-être un poil trop.
Et les convulsions commencèrent.
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- Il bave. - Je vois ça, et il ne bouge plus non plus. - Ce n'est pas drôle, Abyss. Vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait ? Vous avez brisé un homme ! En dehors d'Epsway ! La jeune femme observa l'un de ces agents engagés pour les "éduquer" et leur faire le "morale", très sereinement. C'était officiel, elle ne passerait pas lvl3 cette année. Mais bon à présent elle n'avait plus rien à faire dehors, plus rien à attendre de ce monde, hormis chercher une pseudo justice à l'endroit même où elle se trouvait, faire chier son monde à l'endroit où elle se plaçait... Ce genre de choses. Comme elle était obligée de rester à Epsway dorénavant, elle emmerderait à Epsway. " These words mean nothing "... - ... " to me ". - Pardon ? Relevant le regard, Abyss sourit doucement. Des envies de faire mal lui parcouraient l'échine, et elle laissait faire, n'étant déjà plus elle-même. Ses yeux éclaircis et un peu vert trahissaient qu'un autre esprit était présent. Depuis combien de temps ?
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Au fond de son lit, dos au matelas, observant le plafond comme s'il allait s'illuminer d'astres, Abyss souriait encore. Il ne le quitterait plus ce sourire. Elle savait Léna apaisée de ce qui pour elle l'avait bien plus souillé que Ren... : son beau père. Un homme qui une fois sa mère morte avait mit ses pulsions à exécution. Les souvenirs de Ren à ce moment-ci étaient flous. il n'avait pas su ce qu'il s'était passé, il se souvenait juste que ça l'avait irrité. Lui, estampe de ce que fut autrefois Chaos n'en pouvait plus de savourer cette subtile idée : Léna avait craqué. Elle avait attendu des années durant l'occasion de se venger et celle-ci au final était venue d'Epsway : avec le contrôle de son don. Dans l'Etat où il était, lui aussi aurait bientôt besoin de s'épancher sur quelqu'un : n'importe qui. Mais pas maintenant.
Il se souvenait parfaitement des mains longues et fines sur le visage rugueux et boursoufflé, imbibé de sang, de cet homme. Elle aussi avait dégusté chacun de ses gestes, le moindre de ses coups. Mais elle n'en avait pas mit beaucoup. " Juste ce qu'il fallait ". Après tout ce qu'elle voulait, " Elle ", ce n'était pas faire mal, c'était pire. A la fin quand il pleurait, la suppliant de lui pardonner, elle n'avait même pas hésité à le faire. Elle s'était agenouillée... Et puis...
" Tu sais "papa"... Tu ne t'imagine même pas à la naissance de quoi tu te trouve. Grâce à toi et aux vues de tout ce qui s'est déclenché ensuite... Je ne me sens plus seule. Je dois te remercier pour ça je crois... Et je sais parfaitement comment. "
Et là...
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Des cris. Des bruits d'égorgement de porc qui lui avaient vaguement rappelé l'esprit de notre société de consommation actuelle. Abyss n'appréciait pas d'en être l'outil en tuant " à la chaine " elle préférait faire au cas par cas. Et surtout elle ne voulait pas détruire un corps mais anéantir un esprit. Abyss avait reprit le contrôle de son corps à présent et se retrouvait à nouveau couverte de sang, entrain de nettoyer des outils qui pour elle faisaient vraiment attirail de boucher, inspira longuement, expira brièvement.
- ... Charmant.
Un cadeau de Ren sans doute : comme d'habitude, il la narguait. Il parvenait encore à s’échapper de son esprit de temps à autre. Il n'avait pas du apprécier d'être forcé de rester confiné pendant qu'elle-même savourait sa vengeance. Une vengeance bien froide... Elle y avait mit toute son âme. Et qui l'eut cru ? Premier essai, première réussite. Sa tête devait être faite fichtrement différemment des autres car lorsqu'elle avait tenté d' " offrir " des copies des âmes perdurant en elle après que ce salaud aient été assez brisé pour ressentir du plaisir à l'idée de crever enfin, les esprits en elle, celles qui la torturaient en permanence, celles-ci avaient rendue ce porc totalement dingue. Une image furtive de ce que Ren avait vu lui revint en mémoire. Un homme qui bave. Là c’est elle qui sourit. Cet homme était inoffensif à présent. Il l'avait toujours été, elle ne le comprenait que tardivement. Elle aurait du en parler à Ren, ne pas donner à cet évènement autant d'importance... " These words "... on s'en fout. Et vue que mettre son beau père hors d'état de nuire avait déclenché... " ça "... ces outils qu'elle nettoyait à la place de ce PUTAIN D’ENFOIRÉ, elle savait déjà que faire ce tour de passe-passe pompait toute ses forces. A ne pas refaire, donc. Sauf si elle voulait faire la vaisselle pour Ren à nouveau. Se retournant, elle inclina la tête de côté, songeuse.
Le regard vide du légume qu'était devenu son père la hanterait surement. Nouveau cadeau de Ren. Les tremblements qu'il avait eu devant le psychiatre, sa tête qui à un infime moment avait enfin semblé capté un son, quelque chose. Il avait relevé son regard, sa mâchoire se débloquant et remontant comme celle d'un pantin, avait chopé le poignet du médecin pour l'attirer... et avait crié. Elle avait plongé cet homme dans les abysses, et quand il parviendrait à remonter assez haut, voilà la seule chose qu'il pourrait dire à présent : un écho. Briser un homme... le condamner à ne plus pouvoir remonter. La jeune femme se mordit l'intérieur de la joue. Que ressentait-elle hormis de la sérénité ? Rien... Plus rien. Contre-coup ?
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